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La principauté de Monaco est un petit état enserré dans le territoire de la Français. Elle est située au bord de la mer Méditerranée, le long de la côte d’Azur entre la ville de Menton et de la frontière avec l’Italie. Monaco possède un territoire maritime 10 fois supérieur à sa superficie terrestre.

Initialement territoire de la République de Gênes, dont les Grimaldi étaient une des familles praticiennes, elle est alors devenue une monarchie constitutionnelle en 1911. Enfin, depuis 2005, le prince souverain est Albert II de Monaco.

Monaco est le deuxième plus petit Etat indépendant au monde après le Vatican. Peuplée de 38 395 habitants (1) pour une superficie de 2km2, Monaco est divisée en neuf quartiers et possède un accès direct à la mer avec des eaux territoriales rejoignant les eaux internationales. C’est là sa particularité.

L’histoire récente de Monaco commence avec le prince Rainier III, qui accède au trône en 1949 après la mort de son grand-père le prince Louis II (le stade de l’AS Monaco football club porte d’ailleurs son nom).  Il épouse en 1956 Grace Kelly, qui, a 27 ans, met fin ainsi fin à sa carrière d’actrice pour se consacrer à son nouveau rôle de princesse consort. Ils auront trois enfants : Caroline, Albert et Stéphanie.

 Le prince Rainier souhaite une souveraineté totale pour sa principauté et, en 1962 obtient l’adoption d’une nouvelle constitution pour la principauté, abolissant la peine de mort et autorisant le droit de vote aux femmes et mettant en place une cour suprême garantissant les libertés fondamentales (2).

En 1982, la principauté est endeuillée par la mort soudaine de la princesse Grace de Monaco dans un accident de voiture sur une route départementale. Sa fille, Stéphanie de Monaco, survit à cet accident. Elle en restera traumatisée à vie selon paris match.

Le Rocher se remet doucement de ce drame car les monégasques étaient très attachés à leur princesse. Rainier III poursuit sa politique et, en 1993, Monaco devient officiellement membre des Nations Unies. Et également associé à l’UE.

A la mort du prince Rainier III, survenue en 2005, c’est son fils Albert II (né en 1958), jusque-là prince héréditaire et marquis des Baux, qui devient prince souverain.  Il perpétue la politique d’une principauté indépendante où le prince partage le pouvoir législatif avec le Conseil National qui est un parlement monocaméral. Il existe également la ville de Monaco avec un maire élu.

Monaco fait partie de l’Assemblée parlementaire de la francophonie  présidée actuellement par le Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, de même que de l’organisation internationale de la francophonie. Monaco abrite également le siège de la fédération internationale d’athlétisme.

Monaco a toujours tissé des liens forts avec ses voisins, et a à cœur l’entraide. La princesse Grace et le prince Rainier III vont d’ailleurs créer une fondation à vocations multiples. Monacoresources  soutient la fondation directement.

1)     La fondation Princesse Grace de Monaco

Dès 1964 avec la création de la fondation princesse  Grace de Monaco, le prince Rainier III et la princesse Grace de Monaco ont désiré œuvrer pour une œuvre internationale de bienfaisance à vocation charitable, culturelle et philanthropique.

Cette fondation, par exemple, aide à la rénovation et à la réhabilitation de certains hôpitaux en Europe et dans les pays du tiers monde.

Depuis le décès de la princesse Grace, c’est sa fille, la princesse Caroline de Monaco qui préside, le prince Albert, en assurant la vice-présidence.

C’est en 2005, dès son accession au pouvoir, que le prince  Albert II a tenu à mettre en place une coopération avec le monde en développement. Cette année-là, il a créé le département des Relations extérieures et de la Coopération (DRC), que dirige le ministre des Affaires étrangères de la principauté.

L’aide monégasque est concentrée sur des pays tels que le Burkina Faso, le Burundi, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal…

Les 120 projets financés chaque année concernent l’éducation, la santé et l’insertion professionnelle, mais aussi la sécurité alimentaire en soutenant la lutte contre la drépanocytose, première maladie génétique au monde, aux traitements trop coûteux pour une famille africaine et mortelle à court terme.

Monaco soutient son soutien à travers un réseau d’associations et de centre de soins, dans six pays africains La caractéristique de l’aide monégasque est de se déployer partout, en partenariat avec des acteurs bien implantés, pour mener une coopération de proximité.

En Mauritanie, la principauté contribue à améliorer la santé maternelle et infantile en partenariat avec le ministère de la Santé en luttant contre les pandémies de paludisme avec l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé).

En Afrique Australe, la principauté soutient des initiatives en faveur des personnes de handicap au Maghreb avec handicap International. Sans oublier de nombreuses actions d’insertion sociale menées avec des ONG locales en direction des enfants des rues que la pauvreté a multipliés dans certains pays.

Monaco est le chaînon manquant dans les économies africaines. Monaco a aussi décidé d’assister les jeunes entreprises africaines en leur apportant une partie des fonds qui leur manquent. Il ne s’agit plus de dons, mais d’investissements en bonne et due forme via la Société d’aide au développement (SADEV) créée par l’Etat (3).

Plus d’une cinquantaine d’organismes de solidarité internationale établis dans la principauté participent au bon développement des relations avec le continent africain. D’ailleurs le Club des entrepreneurs monégasques en Afrique multiplie les initiatives.

2)     Monaco et l’Afrique

 En 2019, le gouvernement princier et Investisseurs & Partenaires ont signé un accord de partenariat afin de créer le premier fonds d’impact consacré à l’éducation en Afrique.

Ce projet aura pour objectif de répondre aux enjeux d’accès, d’équité, de qualité et d’adéquation de l’éducation en Afrique.

La principauté a à cœur que les enfants, notamment les filles, puissent être scolarisées. Les moyens sont limités en Afrique et c’est pourquoi très peu de fonds sont  dédiés à l’éducation. A travers ce fonds d’impact dédié à l’éducation, c’est une instruction accessible, équitable et de qualité que vont recevoir tous ces jeunes africains dans les années à venir.

Le gouvernement monégasque est activement engagé sur le secteur de l’éducation qui constitue l’une des quatre priorités de coopération en Afrique et en Méditerranée avec la santé, la sécurité alimentaire et l’insertion socio-économique. Toute la principauté a à cœur d’enrayer le cycle de la pauvreté et de l’ignorance. L’accès à l’éducation permettra de favoriser sur le marché de l’emploi l’arrivée  de plusieurs millions de jeunes. Ce fonds visera également à promouvoir l’employabilité de la jeunesse africaine en renforçant l’adéquation entre les formations universitaires et professionnelles.

Chaque année le gouvernement princier s’investit pour la coopération monégasque au développement, au Niger, au Burkina-Faso, au Mali, au Sénégal. La politique de coopération au développement du Gouvernement de la Principauté a fait de la lutte contre la pauvreté sa priorité depuis sa création.

L’aide publique permet de soutenir chaque année plus de 130 projets dans 11 pays partenaires, principalement des PMA (Pays les Moins Avancés). La quasi-totalité de l’aide monégasque est allouée sous forme de dons depuis des années.

Depuis 2015, l’aide publique monégasque est en constante hausse car les enfants, les femmes, les personnes en situation de handicap ou encore les réfugiés sont une population vulnérable, et très largement touchée. Surtout dans ces dernières années.

Monaco est un « petit pays très solidaire » comme le disait le prince Albert II lors de son allocution  à la 72 ème Assemblée Générale des Nations Unies en septembre 2017. Cela ne s’est jamais démenti.